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Les masques de peinture visent à protéger la personne qui les porte contre tous les effets néfastes de la peinture. Ces attaques peuvent être des particules organiques ou non organiques, du gaz ou des solvants. Pour chaque type de contaminant le masque de peinture n’est pas forcément indiqué et il existe alors un masque de protection bien précis.
Qui doit porter un masque de protection contre les maladies ?
Le masque est un outil de protection dont l’utilisation est très large et ne se limite pas à la peinture. Selon l’INRS, le port d’un moyen de protection est obligatoire pour toute personne travaillant dans des environnements à risque. Il en est de même pour les personnes qui sont exposées à des risques infectieux. De ce fait, le personnel soignant et les professionnels de la santé devront porter un masque de protection.
De même, les malades atteints d’une maladie qui se propage soit par salive soit par voie aérienne devront porter un masque pour réduire la propagation d’une maladie. Son entourage devra également en faire autant. Il est à savoir aussi que dans certains cas d’épidémie, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) préconise le port de masque dès que l’on sort de chez soi. En tout, le port de masque est une solution répandue et courante que les organismes sanitaires appliquent en cas de maladies.
Dans les cas de maladie
Quel type de masque est efficace contre les maladies ?
Le masque chirurgical
C’est le type de masque le plus répandu de tous quant à la protection contre les maladies. Le masque chirurgical classique possède une importante résistance aux éclaboussures. Il protège également contre les projections de contaminants par voie aérienne (c’est-à-dire par l’air que nous respirons) quand le malade expire ou quand il éternue.
Cependant, l’efficacité de ce type de masque est assez limitée. En effet, il ne permet pas de filtrer les microparticules aériennes. Il se trouve donc inefficace en cas de propagation de virus tels que celui de la grippe aviaire par exemple. De plus, il devra être changé au moins toutes les 4 heures ou dès qu’il est souillé.
Les masques respiratoires
Ce type de masque est plus performant face aux risques infectieux, comparé au masque chirurgical classique. Il est surtout préconisé en cas d’épidémie causée par des microparticules. En effet, il protège contre les virus dont la taille est microscopique. Le masque respiratoire filtre les virus à partir de 100 nanomètres, tels que le bacille de Koch, ce qui n’est pas le cas pour le masque chirurgical.
À savoir, ce type de masque est conforme à la norme FFP2. Il doit toutefois être jeté dès 8 heures d’utilisation ou dès qu’il est mouillé ou souillé, car dans ces cas-là, il deviendra complètement inefficace et sa durée de vie s’écourte immédiatement.
Les masques respiratoires filtrants
Ce type de masque se démarque par la présence d’un système de filtration de l’air ambiant. De ce fait, la protection contre l’inhalation d’agents infectieux à transmission aérienne ou à transmission par la salive est plus élevée encore. Le filtre du masque épure l’air ambiant et servira donc de barrière contre la maladie provenant des sécrétions bronchiques. Cependant, son efficacité face à un virus dépendra de la finesse de filtration du filtre et de la taille du virus en question.